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Chikungunya : grave sous-estimation
10 mars 2006
À Maurice, le directeur de l’OMS estime que les médias exagèrent quant aux conséquences du chikungunya. À Genève, sa porte-parole annonce avoir connaissance de 2.553 cas à Maurice et 2.406 cas à La Réunion. Ces annonces ne tiennent pas compte de la réalité, elles sèment le trouble en faisant croire que c’est La Réunion qui s’en sort le mieux face au chikungunya.
Mardi, depuis l’Île Maurice, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a tenu des propos surprenants pour les Réunionnais. « Il y a des informations à l’effet que le chikungunya a fait un grand nombre de décès. Ce n’est pas vrai et aujourd’hui les gens réalisent la vérité au sujet de cette maladie », a ainsi déclaré le Dr Lee Jong-Wook. « Si c’était un véritable problème, nous nous rendrions au chevet des malades dans les hôpitaux où nous verrions des gens en train de mourir », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à Port-Louis. D’après lui, les médias « sur-réagissent ». Et de préciser que « c’est exagéré. La situation est moins alarmante que celle qui est dépeinte dans les médias ».
Le même jour, la porte-parole de l’organisation internationale tenait une conférence de presse au siège de l’OMS à Genève. Ses déclarations allaient dans le même sens : « Les dernières évaluations de l’épidémie révèlent 2.553 cas de chikungunya à l’Île Maurice et 2.406 cas à l’Île de La Réunion (...) Les Îles Seychelles ont recensé 4.650 cas de la maladie, Mayotte, 924 cas et quelques cas sont apparus récemment à Madagascar ».
Pourquoi cette sous-estimation persistante ?
Comment le directeur de l’OMS et sa porte-parole peuvent-ils minimiser de la sorte l’ampleur de l’épidémie de chikungunya touchant notre île ? Comment peuvent-ils suggérer que nous soyons le pays de la région le moins touché, alors que l’épidémie est là depuis plus d’1 an ?
Cette incroyable sous-estimation (2.406 cas à La Réunion) est à rapprocher du contenu de l’extrait d’un communiqué de l’Organisation des nations-unies daté du 21 février, annonçant la venue d’une mission de l’OMS dans notre région : « Entre le 28 mars 2005 et le 12 février 2006, 1.722 cas de chikungunya ont été recensés à La Réunion, dont 326 pour la seule semaine du 6 au 12 février. Au cours de cette même semaine, 1.255 cas ont été recensés dans les Seychelles et 206 cas à l’Île Maurice, affirmait l’Organisation mondiale de la santé ».
Le lendemain de cette annonce, c’est-à-dire le 22 février, la sénatrice Gélita Hoarau adressait une lettre au secrétaire général de l’ONU. « Les chiffres contenus dans ce communiqué et concernant mon île sont faux », disait-elle. L’élue réunionnaise signalait qu’au 22 février 2006, « La Réunion (770.000 habitants) compte 125.000 malades du chikungunya ». La parlementaire précisait qu’« à La Réunion, entre le 1er janvier 2006 et le 20 février 2006, en 50 jours, 52 personnes sont mortes du chikungunya. Rapporté au nombre d’habitants de la République française, cela signifierait qu’en France, en 50 jours, il y aurait eu à déplorer 6.000 décès dus à la même cause virale, soit 120 morts par jour ». « Cette sous-estimation risque d’avoir de graves conséquences », écrivait Gélita Hoarau.
Ne pas semer le trouble
Rappelons par ailleurs, dans son dernier point épidémiologique, la CIRE La Réunion-Mayotte faisait état de 93 décès liés au chikungunya à La Réunion entre le 1er janvier et le 22 février.
Que dire sinon que la situation est plus qu’alarmante car le chikungunya est une grave épidémie, qui a touché 1 Réunionnais sur 4 et a contribué à la mort 93 personnes.
Les déclarations du directeur de l’OMS et la publication de chiffres minimisant considérablement l’épidémie tendent à faire croire que devant le chikungunya, c’est La Réunion qui s’en sort le mieux, puisqu’elle a moins de cas que les Seychelles ou Maurice. Les Réunionnais savent qu’un tel point de vue est stupéfiant. Ceci risque de semer le trouble dans les esprits quant à l’ampleur de la catastrophe sanitaire dans notre île. Et cela risque de compromettre les efforts de tous ceux qui se mobilisent pour faire reculer l’épidémie.
Manuel Marchal
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