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CVO+ : l’OMS conseille une demande de mise sur le marché auprès de l’Agence du Médicament de Madagascar

Pas important pour la reconnaissance internationale du médicament contre le coronavirus mis au point à Madagascar

jeudi 24 février 2022, par Manuel Marchal


L’OMS fait un bilan positif de sa mission à Madagascar pour étudier le développement de tous les travaux liés à la conformité du CVO+ au niveau international : elle conseille une demande d’autorisation de mise sur le marché. Par ailleurs, « la mission a noté avec beaucoup de satisfaction des bonnes pratiques, notamment le Centre National d’Application de Recherche Pharmaceutique (CNARP) qui dispose en son sein d’une unité de recherche clinique avec des chercheurs expérimentés et des infrastructures adéquates ». Qu’attendent donc les autorités sanitaires en charge de la lutte contre la COVID-19 à La Réunion pour commander ce médicament suffisamment efficace pour susciter un tel intérêt de l’Organisation mondiale de la Santé ? Car manifestement, le CVO+ contribue à sauver des vies.


Madagascar a choisi une autre stratégie que celle imposée à La Réunion pour lutter contre le coronavirus : s’appuyer sur les acquis de plusieurs siècles de médecine traditionnelle. Le premier traitement mis au point a été le COVID-Organics ou CVO, issu des travaux de l’IMRA fondé par le Professeur Albert Rakoto Ratsimamanga. Utilisé en préventif, le CVO renforce le système immunitaire ce qui constitue le moyen le plus efficace pour lutter contre un virus tel que la COVID-19.
Le gouvernement malgache a décidé de développer une industrie pharmaceutique sur la base de ce succès. Ce fut la création de Pharmalagasy. La seconde étape est la mise au point d’un médicament préventif et curatif contre le coronavirus, c’est le CVO+.
Le 16 février, une délégation de l’OMS est arrivée à Madagascar. Elle avait notamment pour objectif d’envisager le développement de tous les travaux liés à la conformité du CVO+ au niveau international. Rien que la venue d’une délégation de l’OMS à Madagascar pour évaluer le CVO+ prouve le sérieux et l’intérêt suscités par ce traitement mis au point par nos voisins.

L’OMS propose de passer à l’étape suivante

Cela relativise tout le discours des autorités sanitaires responsables de la lutte contre la COVID-19 au niveau parisien, qui n’hésitent pas à affirmer que le composant principal du CVO et du CVO+, l’artémisia utilisée depuis 2000 ans en Chine, est dangereux pour la santé. Manifestement, la réaction des autorités sanitaires à Paris n’est qu’un moyen de protéger les intérêts des actionnaires des sociétés privées qui s’enrichissent sur le dos de la Sécurité sociale par la vente de plus de 100 millions de doses de vaccins à la France.
La délégation de l’OMS a terminé sa mission à Madagascar, et le bilan est positif.
« Après avoir fait le point des essais cliniques sur le CVO plus curatif, la mission de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comprenant des membres du Comité consultatif régional d’experts sur la médecine traditionnelle pour la riposte à la COVID-19 (REACT) et du secrétariat, a recommandé de passer à l’étape de dépôt d’un dossier complet de demande d’autorisation de mise sur le Marché auprès de l’Agence du Médicament de Madagascar, rapporte le Ministère de la santé publique », indique notre confrère Orange Madagascar qui poursuit : « Les résultats de cette phase pourraient servir de base au pays, pour envisager une étude multicentrique comparant le CVO+ plus Curatif aux traitements standards avec un nouveau protocole, indique-t-on ».

« Bonnes pratiques » de la recherche pharmaceutique à Madagascar

Et de reprendre les propos tenus par le Professeur Motlalepula Gilbert Matsabisa, Président du REACT, « la mission a noté avec beaucoup de satisfaction des bonnes pratiques, notamment le Centre National d’Application de Recherche Pharmaceutique (CNARP) qui dispose en son sein d’une unité de recherche clinique avec des chercheurs expérimentés et des infrastructures adéquates. Le pays dispose également d’une chaîne complète de valorisation pharmaceutique, allant de la culture des plantes médicinales jusqu’à la mise sur le marché de médicaments efficaces et de qualité, en passant par le partenariat public-privé pour la fabrication industrielle ».
Qu’attendent donc les autorités sanitaires en charge de la lutte contre la COVID-19 à La Réunion pour commander ce médicament suffisamment efficace pour susciter un tel intérêt de l’Organisation mondiale de la Santé ? Car manifestement, le CVO+ contribue à sauver des vies.

M.M.


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