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9 octobre 2008
La forêt amazonienne, poumon de la planète, a perdu au mois d’août 756 kilomètres carrés de bois, en grande partie à cause de l’abattage et les incendies qui s’en suivent. Cela représente plus du double de la superficie disparue au mois de juillet (113%), ce qui fait craindre le pire pour l’avenir de cette forêt immense.
L’année 2008 aura été particulièrement destructrice puisque la disparition des arbres y a augmenté de 229% - en comparaison avec 2007. Ces chiffres proviennent de l’Institut brésilien pour l’Environnement et la Gestion de l’Espace (INPE).
Un territoire gigantesque
A ce rythme, la forêt amazonienne aura disparu d’ici 2030. Ce territoire, d’une superficie de 6,7 millions de kilomètres carrés, est la plus grande forêt tropicale du monde et la majeure partie de celle-ci se trouve au Brésil (environ 65%). Une crise qui s’accélère puisque plus d’un demi million de kilomètres carrés (un territoire aussi grand que la France) ont disparu durant seulement les vingt dernières années.
Domino
Bien entendu, ce n’est pas directement l’abattage qui risque de causer la disparition de la forêt d’ici 2030, mais il existe un effet domino : l’Amazonie doit dorénavant faire face à de nombreux incendies, car une fois les bois coupés, les éleveurs et les agriculteurs mettent le feu afin de transformer ces espaces en champs ou en pâturages.
Contrairement aux arbres évoluant dans un climat plus tempéré, les arbres d’Amazonie ne se relèvent pas d’un incendie : ce qui disparaît, ne reprend pas vie.
Causes
Plusieurs causes sont à l’origine de cette disparition : l’agriculture massive (notamment le soja), l’extension des pâturages pour le bétail et le bois consommé par une population en constante augmentation dans ce territoire.
Effet de serre
Les arbres et le sol de l’Amazonie forment le plus grand réservoir de CO2 au monde, gaz contribuant à l’effet de serre. Pour rappel : les arbres absorbent le C02 et lorsque ceux-ci sont coupés et que le sol s’assèche, le CO2 se libère.
D’ici 2030, 55,5 à 96,6 milliards de tonnes de CO2 seront libérés suite au déboisement de l’Amazonie. Une augmentation égale aux rejets mondiaux de gaz à effets de serre durant deux ans (au rythme actuel). Ce qui signifie une augmentation parallèle de la température moyenne mondiale de un à un degré et demi.
Condamné
Le Centre britannique Hadley a indiqué que même si l’abattage des arbres s’arrêtait dès aujourd’hui, le territoire amazonien est de toute façon condamné à devenir un désert d’ici à la fin du siècle. Pour éviter cette catastrophe écologique, le réchauffement planétaire doit rester sous les deux degrés (nous nous situons actuellement à 1 degré en Europe). Mais cet objectif semble impossible à réaliser, même si nous diminuons drastiquement nos rejets de CO2.
20%
Le déboisement de la forêt amazonienne participe aussi à l’assèchement des rivières qui alimentent l’Amazone, ce qui au final aura pour conséquence une diminution des précipitations dans la région, et donc moins de neiges sur les Andes, qui apportent l’eau aux rivières. La boucle est bouclée. Rien de beau en perspective puisque l’Amazone représente 20% de l’apport en eau des océans.
Impuissance
La semaine dernière, le ministre brésilien de l’Environnement, Carlos Minc, a rappelé l’urgence face au manque de moyens pour lutter contre le déboisement : 80% de la déforestation au Brésil est illégale, d’après le WWF.
Selon Carlos Minc, les bourgmestres et gouverneurs ont diminué leurs contrôles et la répression face au déboisement. Avec les élections du 5 octobre en ligne de mire, il serait en effet mal venu pour eux de se mettre à dos ceux qui se rendent coupable de déforestation.
Pressions
Carlos Minc est le successeur de Marina Silva qui avait démissionné suite à des pressions politiques et industrielles. Dans une interview, celle-ci a récemment expliqué que son administration avait baissé la déforestation de 59% entre 2004 et 2007. Un combat qui avait fait grincer de nombreuses dents au Brésil. En attendant, la forêt continue de partir en fumée...
Caroline Albert, 7sur7 (Belgique)
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