20 années d’activités d’Éva Annibal

Le canard à la vanille lui donne des ailes

15 juin 2006

La recette de canard à la vanille, présentée à un concours départemental de gastronomie, a porté bonheur à Éva Annibal. Grâce à elle, le 18 mai 1986, une table d’hôte se réalise à La Rivière du Mât à Bras-Panon. Puis, elle est remplacée par une Ferme auberge. Hier, Éva Annibal a fêté ses 20 années de mariage avec la cuisine réunionnaise.

Lorsque l’hôte arrive au sein de la vaste salle à manger de la Ferme auberge d’Éva Annibal à Bras-Panon, ses sens sont aussitôt transportés vers la cuisine. Hier au déjeuner, Éva Amédée mariée à Julien Annibal, conviait ses proches, les membres du Conseil municipal de Bras-Panon et de la Chambre d’agriculture à souffler ses 20 années d’activités. Elle s’est mise sur son 31 pour les accueillir. Tous l’embrassent, lui offrent des présents. Elle est émue et les remercie chaleureusement.

18 mai 1986 - 18 mai 2006

Au fur et à mesure, les tables se garnissent de rhum aranzé et samoussas cuits maison. Mais que se passe-t-il en cuisine ? Pour le savoir, Éva Annibal pousse la porte. Et là, que découvre-t-on ? Des hommes, des femmes, ils mijotent avec beaucoup d’amour les carris de bichiques et de canard à la vanille. Ce mets - le canard à la vanille - lui rappelle ses débuts. En mai 1986, Paul Moreau, l’ancien maire de Bras-Panon, l’incite à participer à un concours départemental de gastronomie.

De la table d’hôte à la Ferme auberge

Son canard à la vanille trouve bon goût sur des papilles du jury. Sa recette est primée. Paul Moreau l’encourage à réaliser une table d’hôte dans de la maison de son compagnon à La Rivière du Mât à Bras-Panon. Elle est assez grande pour accueillir une vingtaine de convives. La structure touristique ouvre ses portes le 18 mai 1986. On vient d’horizons lointains pour goûter les spécialités de cette maison. En 1993, la table d’hôte se transforme en Ferme auberge. Tout ce qui compose les plats est cultivé ou élevé à proximité.

Le chikungunya est passé par là

Entre temps aussi, le chikungunya est passé par là. Depuis février, les tables sont désertes et les gens appellent le plus souvent pour décommander. Les touristes métropolitains se font rares.
Éva Annibal dénonce toute la publicité orchestrée par les médias nationaux pour donner à La Réunion l’image d’une île maléfique. Cependant, elle continue à cuisiner avec passion. Sa réputation a fait d’elle un cordon-bleu.

Jean-Fabrice Nativel


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Messages

  • autour du 20 novembre 2010,

    Nous étions un groupe de huit adultes, avions réservé comme il se doit(on nous a rappelé environ 3h avant pour confirmation) nous sommes allés déjeuner ; très bien reçu, apéro à volonté (pas très relevé, mais bien en quantité) repas de bonne qualité sauf le dessert ; un certain nombre avaient pris des glaces DÉÇUS. Mais globalement cela vaut le détour.


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